Quizz n° 9 nos régions de France ==>La Normandie

A visiter: la ville de Pont-Audemer

Petites ruelles, canaux au cœur de la ville et maisons typiques à colombages, Pont-Audemer vous promet une promenade agréable. Prenez la direction de l’Eure pour découvrir ce superbe centre historique.
Ancienne cité  de tanneurs. 
L’église Saint-Ouen  cathédrale gothique inachevée du XVIe siècle : elle abrite 14 vitraux Renaissance, un buffet d’orgue du XVIe et une tribune ornée de panneaux sculptés.


  

A deguster: les demoiselles  de Cherbourg à  la nage.

Cette désignation originale de « demoiselles de Cherbourg » est récente, puisque jusqu’au milieu des années 1970, les pêcheurs du Cotentin désignaient ces homards de petite taille par le nom « criquets ». Plusieurs recettes spécifiques leurs sont destinées : « à la nage », « à la crème », « en Bellevue », « à la Marcel Boulenger ».

Dans le Cotentin, on appelle « demoiselle de Cherbourg » un petit homard…
Les demoiselles de Cherbourg à la nage sont donc ces petits homards, plongés vivants une bonne quinzaine de minutes dans une cocotte emplie d’eau et servis dans leur jus de cuisson. Cette eau aura préalablement été portée à ébullition avec une branche de céleri, un ou deux oignons piqués de clous de girofle, un bouquet garni, une poignée de gros sel, une demi-cuillérée de grains de poivre noir. Le court-bouillon peut être enrichi de quelques rondelles de carotte, d’un filet de vinaigre, d’un verre de vin blanc, de brins d’aneth ou de persil…

Ces demoiselles se servent (à raison d’une, fendue en deux, par convive) dans une assiette creuse, « nageant » dans une partie de leur jus (celui-ci pouvant être rehaussé d’un peu de citron ou de crème), accompagnées de beurre ou d’une mayonnaise.

            Route du cidre : itinéraire dans le pays d’Auge. 

            La Normandie est un lieu de production de cidre majeur depuis le Moyen-âge. Le pressoir inventé au XIIIe siècle favorisa son essor et, aussi, grâce au climat adapté à la culture des pommes.
            La route du cidre prend naissance en 1973, lorsqu’un conseiller municipal de la ville d’Houlgate décide de faire découvrir l’arrière-pays aux vacanciers de la côte.
            Quel délice que la Route du cidre !
            Au sens gourmand du terme, ce circuit touristique ravira vos papilles. Il invite en effet à pousser les portes des producteurs locaux du Pays-d’Auge pour réaliser des dégustations de breuvages de pommes, typiques du département du Calvados.

            La route du cidre est aussi un délice pour les yeux. D’un charme fou, elle se déploie sur 40 kilomètres à travers la campagne normande entre les champs vallonnés et au milieu des pâturages de vaches. L’itinéraire permet aussi de se promener dans les villages authentiques comme Cambremer ou  Beuvron-en-Auge.

             Les paysages bucoliques parsemés de constructions typiques à colombages sont le point fort de la route du cidre. Sur votre chemin, manoirs, châteaux et haras se succèdent.
            Depuis 1996, l’Appellation d’Origine contrôlée (AOC) « Pays d’Auge », devenue AOP, valorise les cidres et les calvados produits selon un cahier des charges bien précis. Ils sont caractérisés par un sol, un climat, un environnement et des variétés de pommes spécifiques.
 
            “Que la nature est prévoyante ! Elle fait pousser les pommes en Normandie sachant que les indigènes de cette province ne boivent que du cidre.”

A voir:  l’Abbaye de Bec-Hellouin

Fondée aux alentours de 1034 par un chevalier du comte de Brionne, un dénommé Hellouin (ou Herluin), l’Abbaye du Bec est devenue rapidement un centre important de la chrétienté sous l’impulsion de deux hommes. Le bâtisseur Lanfranc de Pavie et le philosophe Anselme d’Aoste firent la renommée de ce petit coin de Normandie en propageant, notamment Outre-Manche, la culture spirituelle du Bec. Abbés sur les rives de la Risle, ils furent également archevêques de Canterbury. Très tôt, les moines ont favorisé la naissance du village pour disposer de main-d’œuvre à proximité.
Le Bec-Hellouin a ainsi respiré au rythme de l’abbaye, de ses heures d’allégresse comme de ses moments de souffrance. 1417 fait partie des années à marquer d’une pierre noire : en pleine Guerre de Cent Ans, l’abbé craignant les assauts dévastateurs des troupes anglaises entreprit une politique de la terre brûlée qui anéantit le village mais n’empêcha pas les Anglais de s’emparer de l’abbaye. Avec la Révolution, les bâtiments conventuels devinrent une caserne de cavalerie. Ce n’est qu’en 1948, que les moines retrouvèrent le Bec, rejoints l’année suivante par des moniales qui bâtirent de leur côté un monastère.

   

A deguster: la fondue normande.

Autres appellations : fondue du pays d’Auge, fondue au camembert, fondue au calvados…
On s’étonne que la fondue normande ne soit pas d’invention si ancienne, reprenant à son compte les origines alpestres de cette cuisson alpestre de fromages à pâte dure en les remplaçant par les siens propres, à pâte molle : camembert, livarot, pont-l’évêque
Une fois écroûtés, ces fromages seront cuits dans un caquelon, non pas frotté d’ail, mais plus souvent d’échalote, liliacée plus courante dans la cuisine normande. D’autres aliments traditionnels des terroirs normands viendront l’enrichir : crème fraîche, lait… et le kirsch ou le marc se verront remplacés par du cidre et du calvados !
Les morceaux de pains rassis, placés au bout de piques, se trempent dans cette onctueuse texture, appelant la présence à la table d’un cidre bouché.

Merci pour cette jolie balade en Normandie.

Quelle que soit la Région où vous passerez vos vacances, je vous souhaite un Bel Été.