Corniottes bourguignonnes sit193

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* Spécialité bourguignonne composée de pâte brisée garnie d'une pâte à choux fluide, le tout cuit au four.

Éléments :
Pâte brisée :
- 500 g de farine
- 250 g de beurre
- 1 pincée de sel
- 1 œuf
- Un peu d'eau froide
Appareil de garniture :
- ½ litre de lait
- 100 g de beurre
- 4 cuillères à soupe de sucre
- Une pincée de sel
- 370 g de farine
- 9 à 10 œufs

Procédé
Réaliser la pâte brisée sans trop mélanger.
Laisser reposer au froid 1 h

Faire bouillir lait, sucre, beurre, sel.
Ajouter la farine d'un seul coup
Bien travailler à feu doux
Laisser tiédir
Incorporer les œufs un à un

Battre préalablement (comme une pâte à choux)
La pâte doit être plus fluide que la pâte à choux
Étendre la pâte brisée très mince
Découper des ronds

Façonnage…cuisson…
Poser un rond dans la main, y déposer une cuillère de l'appareil puis retourner la pâte brisée en forme de tricorne.
Dorer à l'œuf
Cuire 180°C (th-6) pendant 35 minutes.
Saupoudrer de sucre à la sortie du four.
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Histoire et origine
Les Corniottes de l'Ascension, son histoire
Le mot est trompeur : ce n'est pas une insulte. Il s'agit bien là d'une pâtisserie spécialité de la jolie ville aux 157 arcades, Louhans, en Bresse bourguignonne.
La ville est l'écrin d'un magnifique Hôtel-Dieu qui ouvrit en 1767 et grâce auquel les indigents accédèrent aux soins donnés par les religieuses de l’ordre de Sainte-Marthe.

Les braves femmes, en toute petite congrégation, se démenaient pour financer leur hôpital dont la magnifique apothicairerie mérite toujours une visite.
Selon la tradition, elles inventèrent les corniottes et les vendaient à sortie de l'église le jour de l'Ascension pour financer les soins aux malades.

Le nom de corniotte serait, en effet, une déformation du terme "cornette" désignant la coiffe des religieuses dédiées au soins infirmiers : le petit gâteau est fait d'un morceau de pâte à trois pointes, comme une cornette, replié pour former une poche remplie d'une préparation crémeuse sucrée ou salée.

Voici un extrait du journal " l’Indépendant " des 12 et 13 mai 1980.
Le jour de l’Ascension était à Louhans, le jour sacré de la fête des corniottes.
Laissons à " Le Tiène ", un personnage local, le soin de l’évoquer :

" C’était la grande fête des corniottes, des vraies corniottes d’autrefois, larges, à la " beuilla " ou ben au " c’meau " (fromage blanc, œuf, crème, beurre). Tous les boulangers en vendaient, et même, dans les ménages, on en cuisait une fournée. Dans les caboulots, on mangeait les corniottes avec un pot de blanc.

Ce n’était pas si vieux…je m’en souviens très bien et je revois encore les grandes panières de camp-volant chez Bernard et Bonin, les boulangers, pleines de corniottes, qui sortaient du four et sentaient si bon. Je pense que c’est la guerre de 14 qui a mis fin à cette délicieuse coutume.

A Châteaurenaud, au bois des greffes, il y avait la fête des corniottes le jour de l’ascension. Des bancs d’amuseaux, des tables et des bancs étaient installés tout au long de l’allée qui, en ce temps, était bien entretenue et soignée. On piqueniquait sous les grands arbres.
Il y avait des " chantoux ", car c’était la vogue des café-concerts. On larmoyait avec " les roses blanches ", on valsait sur le gazon avec " froufrou ", on maudissait les prussien en écoutant " l’uziau qui vient de France… " Il y avait des jeux de maillet, des pétards, des fusées. On se bourrait de corniottes en buvant la limonade Biotet ; Pernodet avait installé son jeu de rabat et Chevaux sa gobiotte ; les grands " jeuriots " repiquaient à 30 sous et commandaient la soupe à l’oignon, le saucisson d’âne, l’omelette au lard et le fromage fort grillé au feu " d’éronges ".
Le bon monde redescendait la côte ; les éméchés chantaient " viens poupoule "…et dans tous les taillis, tout autour de la fête des corniottes, les centaines de rossignoux s’égosillaient en merveilleuses roulades…un vieux temps disparu…le temps des corniottes ! "
"Le Tiène "
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ola la la , j'en apprend tous les jours sur ton forum convivial , cap'taine Gastrom , cette délicieuse recette et son histoire me le confirme encore une fois , merci pour ce partage gourmand !

Merci Gastrom de nous apprendre tous cela sur les Corniottes

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Josie

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