Comment diriger, harmoniser notre comportement

COMMENT DIRIGER, HARMONISER NOTRE COMPORTEMENT ?
COMMENT STABILISER  NOTRE PERSONNALITÉ ?

Introduction
Voici un petit guide où vous trouverez quelques conseils "à mieux vivre".
Ce guide n'a pas la prétention de donner des recettes magiques mais peut aider à harmoniser le comportement et à stabiliser la personnalité.

Diriger son comportement
Cela semble facile et pourtant est-on jamais sûr de bien faire ?

Qui dit comportement, dit environnement et rapport. Car il est vrai que notre comportement est dirigé par deux choses exclusives,  les autres et nous.
En premier lieu vous trouverez des conseils  destinés à diriger notre comportement par rapport aux autres.

Pour les autres, à quoi ressemble notre comportement ? Ce sont notre apparence, nos actes, nos paroles, notre corps. Pour diriger notre comportement par rapport aux autres, c'est donc sur ces supports que nous devons agir.

LE CALME PHYSIQUE
Un comportement stable et cohérent passe avant tout par le calme physique, celui qui peut saisir notre entourage, celui qui est le plus perceptible.
Pour améliorer ce calme physique, il faut rechercher une plus grande emprise sur soi-même, une meilleure coordination  entre les idées et les actes.

Ce calme physique, la plupart du temps ne nous pose pas de problèmes, mais il peut arriver que certaines circonstances puissent le faire chanceler et même le démolir. Que faire donc pour le conserver dans les situations difficiles ?
*  Il faut apprendre en premier lieu à éviter la colère agressive et inutile, la colère qui détruit, celle que l'on ne peut dominer et qui nous emporte au-delà des frontières de notre personnalité.

Certaines colères sont parfois bienfaisantes, elles peuvent nous libérer de certaines tensions, ou d'un trop plein d'émotions et de nos sentiments, mais il faut en user avec modération car si la colère juste est parfois permise, sachons l'utiliser à bon escient.

*  Il faut essayer de bannir de notre comportement, les paroles vives et blessantes, les gestes violents ou emportés, les attitudes méprisantes, tout ce qui est destiné à meurtrir l'autre sont en général le reflet d'un manque de contrôle sur nous-mêmes.

*  Par contre, la sagesse, la courtoisie, la diplomatie permettent dans bien des cas de résoudre des situations délicates et bien souvent, il n'est pas nécessaire de faire appel à des attitudes extrêmes pour résoudre un problème.

*  Il  faut donc apprendre à garder son calme car de toute façon, même si nos actes ou nos paroles blessent les autres, ce sont toujours des armes à double tranchant car perdre notre calme nous rend vulnérables.

*  Respecter l'intégrité des personnes de notre entourage est primordial et notre comportement doit avant tout conduire à essayer de nous rendre supportables aux autres.
On surveille beaucoup plus notre comportement en présence de personnes étrangères qu'en présence de personnes que l'on aime, c'est l'inverse qu'il faut faire, car celles-ci sont précieuses et nécessaires.
Il faut donc apprendre à respecter d'abord les personnes qui nous sont proches avant toutes les autres.

Notre comportement et donc notre calme intérieur, est régi par deux grands faisceaux de motivations psychologiques :
- notre puissance  de calme intérieur,
- notre puissance de calme moral

Pour diriger notre comportement, il faut donc parvenir à agir directement sur ces deux systèmes.

LE CALME MORAL
Il faut s'efforcer de ne pas dramatiser les évènements et les considérer dans leur entier, dans leur réalité, mais en leur gardant un contexte général, passé, présent et avenir mais surtout avenir.

Il faut éviter de sombrer dans un présent immédiat, mais garder en tête le fait que l'avenir est là pour transformer, modifier, remodeler. Le présent n'est jamais l'avenir.

Un des points importants de ce calme moral est donc la réflexion sur les conséquences des actes, des circonstances, des paroles, que ceux-ci nous soient propres ou qu'ils nous soient extérieurs.
À partir du moment où l'on réfléchit, on se projette dans 80% des cas dans l'avenir et cela ne peut que contribuer à renforcer le calme moral, puisque la réflexion entraîne à la fois l'analyse et la synthèse des faits.
Cette analyse des faits leur enlève une certaine ponctualité, la synthèse de ces mêmes faits leur donne au contraire une nouvelle dimension, dimension utile, puisque dimension du contexte = dimension de l'avenir.
L'analyse des faits permet d'autre part de découvrir des motivations profondes, celles que l'on ne peut saisir au premier coup d'œil, la détermination de ces motivations permet l'évaluation  des circonstances et aussi dans une certaine mesure la prévision de leur développement possible, ce qui est un avantage non négligeable.

LE CALME INTÉRIEUR
Après le calme intérieur, qui est celui qui est régi par les deux autres, le calme moral qui régit nos contacts avec l'extérieur et nous permet l'analyse et la synthèse, le calme intérieur est le plus difficile à gagner, même s'il n'est pas à priori le plus nécessaire.
Cette paix intérieure que nous recherchons tant passe avant tout par trois chemins :
- avoir confiance en soi
- se fier à son jugement
- avoir confiance et espoir en les autres et en la vie

Avoir confiance en soi
Nombre de gens qui en apparence semblent avoir de l'assurance et une certaine facilité dans les contacts humains manquent pourtant de confiance en eux. Que dire de ceux qui n'ont même pas cette assurance extérieure…
Avoir confiance en soi est la chose la plus importante car se faire confiance à soi-même permet de faire confiance aux autres par la suite.
Avoir confiance en soi apporte :
- volonté d'action
- puissance d'action
- et donc possibilités d'entreprendre

Comment avoir d'avantage confiance en soi
L'idéal pour avoir confiance en soi serait de se sentir mieux que les autres, mais cette démarche est dangereuse parce que très aléatoire et pratiquement impossible à observer.
Le principe de la comparaison peut nous être utile, mais à condition qu'il s'arrête là.

Les autres constituent pour nous un reflet de nous-mêmes, ils sont notre miroir en quelque sorte et c'est souvent à travers eux que nous prenons conscience de notre façon d'être.
Ils sont aussi parfois un modèle parce qu'ils nous apprennent en vivant devant nous qu'il y a d'autres façons d'être et ils nous offrent par là-même le moyen de parvenir à une plus grande diversité d'impressions. Observons les autres pour mieux comprendre ou résoudre certaines énigmes de la vie.
Cependant, notre confiance en nous ne doit pas dépendre des autres, elle doit être unique et indivisible. Cette confiance doit être comme un roc, quelque chose qui ne puisse être entamé par rien, elle doit être avant tout construite sur une bonne conscience, une pleine connaissance de soi et de ses possibilités en tenant pour établi que ces possibilités peuvent toujours être améliorées dans quelques sens que se soit.

Pouvoir se fier à son propre jugement
Ce n'est pas toujours facile et le doute nous est permis, mais ce doute est le chenin par lequel nous devons passer pour parvenir à de plus grandes certitudes.
Pour pouvoir compter sur nous, nous devons avoir confiance en notre jugement. Ce jugement doit bien sûr être étayé et il faut donc rechercher autant que possible des éléments de réflexion et de choix venant d'origines différentes afin de ne pas s'enfermer dans un seul système de références.
Ce jugement doit donc noua apporter également une ouverture sur l'extérieur. Il est l'un des piliers de notre réflexion et de notre action, il faut le soigner.

Avoir confiance et espoir dans les autres et dans la vie
C'est là une chose primordiale et cela implique une recherche d'une certaine vérité personnelle.
Mais cette recherche doit éviter de passer par les chemins dangereux des pulsions et de l'instinct. Une bonne domination au contraire de ces chenins naturels, mais un peu faciles, est nécessaire pour parvenir à leur coordination : l'intuition.

L'intuition nous aide, elle est la synthèse immédiate de tous les éléments en notre possession et de toutes les pulsions que nous ressentons dans l'instant. C'est un guide, mais elle ne doit pas être considérée comme infaillib1e, bien au contraire.

Il faut surtout se garder de la superstition, celle qui est sournoise et qui se presse partout et cherche à donner aux choses naturelles l'allure ou l'aspect de choses magiques ou surnaturelles, tout est naturel, rien ne peut être autrement.
La superstition ne doit pas être le chemin qui nous fait accepter les choses, il faut au contraire lutter contre le concept de fatalité, il faut lutter contre car nous sommes des hommes et cela nous donne la force de nous battre contre l'inacceptable, contre l'irrémédiable, contre toutes les choses qui paraissent inéluctables et qui ne le sont peut-être pas.
Les deux concepts superstition et fatalité paraissent souvent liés, mais en fait ils ne doivent pas l'être car cela devient alors néfaste à notre compréhension des choses.

Un évènement peut arriver parce qu'il devait arriver, mais il ne se produit pas forcément parce qu'un autre évènement s'est produit avant. Les épreuves sont là pour nous faire grandir et nous obliger à réfléchir, à penser autrement.
La fatalité ne doit pas devenir une chaîne, car chacun de ses anneaux est en fait détaché de tous les autres.

Comment diriger son comportement par rapport à soi-même ?
Cela implique avant tout d'avoir une bonne connaissance de soi-même.
Il faut donc toujours agir en fonction de ses idées, de ses opinions et de ce que l'on ressent ou de ce que l'on pense en essayant le plus possible de fuir les compromis, les idées inculquées et en  négligeant dans la formation de ses opinions ou de ses idées les pressions de la société, autant que faire se peut.

Cette recherche peut conduire à une plus grande maturité de la pensée, il faut apprendre à penser par soi-même,  ne pas laisser aux autres le soin de tout régler à votre place. Il faut donc rechercher au maximum,  au terme de ce raisonnement 1a participation aux décisions élaborées par la société afin de prendre sa part dans cette construction patiente.
Être responsable par rapport à soi et par rapport aux autres est nécessaire.

Point n'est besoin de toujours être responsable des autres, mais il faut un certain partage de la responsabilité sociale.
Avoir conscience des autres est primordial.
C'est par là que passe le chemin de la dignité.

Diriger son comportement par rapport à soi-même, c'est aussi se prendre en charge, parvenir à ne pas avoir besoin d'autrui pour vivre, trouver en soi-même sérénité et bonheur et pour cela il faut s'aimer soi-même.
Cet amour élémentaire est à la base de tout équilibre personnel.

Pour pouvoir apprécier le bonheur et les joies qui peuvent nous être donnés par les autres, il faut déjà être capable d'un équilibre intérieur.
L'équilibre régit une grande partie de notre comportement, tout doit être équilibre pour qu'un comportement soit cohérent.
Mais cet équilibre ne peut être statique, il doit être dynamique pour être complet.
Cette remise en question perpétuelle est une recherche de l'absolu non pour lui-même, mais pour ce qu'il peut nous apporter d'idéal et de foi.

Nous avons besoin d'idéal.


CONSEILS POUR RECHERCHER UNE MEILLEURE STABILITÉ DE SA PERSONNALITÉ

Bien se connaitre est nécessaire pour effectuer une telle recherche.
Il convient donc de faire une autocritique, de repérer ses défauts et ses qualités.
Cette connaissance offre la possibilité de dominer ensuite ses faiblesses.

Un des actes primordiaux dans la stabilisation de la personnalité est la réflexion.
La réflexion doit être précédée de préférence par la relaxation ou le repos.
Mais il faut aussi apprendre à réfléchir vite et bien.
La réflexion n'est rien dans son prolongement naturel : l'action.

Il faut donc rechercher une stabilisation concrète de sa personnalité et cette concrétisation se fera en deux temps :
- d'une part une meilleure harmonie de pensées, une évacuation des angoisses et des phantasmes qui nous habitent plus ou moins, une élimination de la superstition, une élimination de 1'égoïsme.

- de l'autre, une action utile et qui doit nous permettre de nous sentir plus forts, plus rayonnants.

COMMENT RÉFLÉCHIR
Tout d'abord, se donner le temps et le moyen de pouvoir réfléchir, ceci peut s'obtenir par une bonne organisation  matérielle.

L'on peut par exemple, se réserver un moment dans la journée qui soit destinée à réfléchir aux problèmes qui se posent à nous. Cette réflexion peut être faite dans le cadre d'une petite promenade ou dans toute période de calme et de repos. En fait, c'est prendre rendez-vous avec soi-même pour faire le point et réfléchir.
Pour bien réfléchir, il est préférable de s'isoler ceci afin de ne pas se sentir sollicité par d'autres nécessités ou pensées perturbantes.
Cette réflexion doit se baser sur un ensemble de faits ou d'éléments, et plus cet ensemble sera fort et tissé serré, plus la réflexion sera bonne.

Mais il faut éviter de se laisser enfermer par la réflexion car il ne faut pas oublier qu'elle doit déboucher sur l'action.
Retenir :réflexion = action.

QUELS SONT LES MOYENS D'ACTION QUE NOUS POSSÉDONS ?

LA PAROLE
C'est le moyen le plus aisé que nous possédons pour agir, mais c'est peut-être la forme d'action la plus imparfaite que nous ayons à notre disposition.

La parole devrait être le reflet exact de ce que nous pensons ou voulons exprimer.
Dominer sa parole n'est pas toujours aussi facile qu'il y paraît et bien souvent nous regrettons de ne pouvoir mieux nous exprimer.
Il faut donc chercher une amélioration dans ce domaine en parlant calmement, afin que notre parole suive nos idées et pour que nous ayons le temps de former nos phrases d'une façon qui corresponde à ce que nous désirons exprimer.
Bien articuler les mots aide autrui à la compréhension de notre parole et par là même de nos idées ou sentiments que nous voulons exprimer.
La parole est importante par le fait qu'elle permet un dialogue, donc un contact direct avec les autres. Ce contact n'est pas toujours aisé bien que facilité par la parole justement.

Le dialogue doit être ouvert, il ne doit pas devenir monologue, il faut donc d'une part savoir imposer sa parole et d'autre part, il faut savoir écouter afin de comprendre et de donner aux autres le sentiment d'être par rapport à vous.

La parole permet l'expression directe.
La parole n'est pas cependant le seul moyen d'expression que nous ayons à notre disposition et nous ne devons pas négliger les autres possibilités qui nous sont offerts.

La stabilité de notre personnalité peut transparaître dans notre parole, mais aussi dans nos expressions de visage, dans les positions de notre corps, dans nos gestes.

Tout notre être est un moyen de communiquer nos tensions, nos émotions, nos sentiments notre essence-même.
Nous pouvons parfois chercher à dissimuler ce que nous ressentons, mais cela reste difficile.
L'un des moyens que nous ayons de communiquer est l'expression artistique, n'hésitons pas à l'employer, car ce moyen de création nous est bénéfique sur le plan moral et personnel.

L'ACTION-INITIATIVE
Chaque action que nous faisons correspond à une volonté de notre part, toutes les actions importantes se font sur notre initiative.
Il faut apprendre à utiliser cette initiative d'une façon positive.
Elle débouche alors sur l'activité.

L'activité nous est nécessaire, elle nous permet de nous sentir utile, elle nous permet de nous sentir unis au monde extérieur et donc avec les autres.

L'ACTION-RÉACTION
L'environnement ou l'entourage nous amènent à ce genre d'action de façon permanente, nous agissons en fonction de ce que nous voulons faire et nous agissons en réponse aux actions de l'extérieur.
Ces actions-réactions sont souvent les plus difficiles à dominer, car l'on ne peut les préparer ni les penser et elles sont le plus souvent privées de réflexion préalable.
Ce sont donc elles que nous devons particulièrement surveiller.

Apprenons à dominer nos réponses aux autres, qu'elles soient verbales ou physiques.

L'action-réaction la plus sympathique que je connaisse est le sourire. Sourire est vraiment un acte de réponse à une présence, qui possède en soi une qualité unique souvent apaisante et rassurante pour l'autre.

Notre réflexion se complète par notre action qui est à son tour complétée par la réaction d'autrui, ainsi se forme une chaîne qui ne doit pas se briser.


CONSEILS PRATIQUES

1) - JUGEMENT ET CHOIX
- Il faut apprendre à ne pas juger seulement sur les apparences et  il faut se méfier de son premier jugement qui n'est pas forcément le bon car il est le reflet d'une impression passagère.

- Il faut se méfier du jugement des autres, qui n'est pas forcément bon parce que différent.

- Il faut essayer de faire fi des préjugés et des idées préconçues, tout en conservant des bases morales sans lesquelles la vie en société se révè1e impossible.

- Il ne faut pas cependant, se laisser imposer systématiquement un certain type de comportement que ce soit par une personne ou par une société, un groupe.

- Il faut apprendre aussi à se préserver des atteintes morales qui peuvent nous être faites et pour cela apprendre à faire la part des choses, ne pas prendre pour argent comptant tout ce qui peut être dit par les autres.

- Dans les avis que l'on peut vous demander, attendre en premier lieu que cette demande soit faite expressément, et éviter d'intervenir directement dans les affaires de personnes qui préfèrent les régler elles-mêmes.
En second lieu, être très circonspect sur l'avis à donner, s'abstenir si l'on n'a pas en main les éléments nécessaires pour répondre à cette demande.

- Pour former son jugement, ne pas hésiter à demander les conseils de personnes compétentes, mais toujours conserver le pouvoir de décision sur les problèmes qui nous concernent au premier chef.

- Il faut chercher à accroître les connaissances que l'on a et ce, dans les domaines qui nous intéressent mais aussi se tenir au courant des choses qui servent couramment, à savoir : les  principales lois,  les démarches à faire dans tel ou tel cas, etc…

- Améliorer ses connaissances et sa culture générale, mais ce, sans en faire la finalité  de sa vie.

- Pour se permettre un choix sûr et judicieux, il est nécessaire de se donner les moyens d'avoir des éléments de réflexion suffisants pour prendre une décision.

2) – AFFECTION – CONFIANCE et JUSTICE
- Il faut savoir modérer ses paroles en fonction des personnes que l'on a en face de soi et savoir ce qu'une personne peut comprendre et assimiler, et ce qu'une autre ne peut pas, cela permet d'ajuster son comportement avec telle ou telle personne.

- Il faut rechercher dans son entourage les affections vraies et les cultiver, il faut apprendre à avoir une bonne connaissance de l'autre pour pouvoir le juger de façon étayée.

- Dans la confiance que l'on donne, être entier à priori et ne pas faire de demies-mesures. Cependant conserver un libre-arbitre indispensable à l'épanouissement de notre personnalité.

- Dans la confiance que l'on reçoit, ne pas causer de déception aux personnes qui nous font ce cadeau.

- Un esprit de justice doit toujours animer nos relations avec les autres, nous supportons mal les injustices qui nous sont faites, il faut apprendre à éviter aux autres cette souffrance.

- Dans nos rapports avec les autres, il faut chercher en premier lieu des arrangements lorsqu'un problème se présente, ces arrangements doivent refléter une réelle justice et surtout les besoins et les droits de chacun.

Un arrangement pour être durable et solide doit être le plus juste possible.

Le plus important est d'oser aimer.

3) - ACTION ET ÉNERGIE
- Il faut oser, oser entreprendre, oser changer, oser aller de l'avant, c'est là l'aboutissement de notre recherche d'un mieux, ne l'oublions pas.

- Il faut aussi savoir être patient car si tout nous était donné d'emblée, l'espoir nous serait enlevé, il faut donc bâtir, construire notre avenir, notre vie, d'une façon lente, patiente et ordonnée.

- L'énergie que nous possédons doit être utilisée dans les meilleures conditions possibles et donc canalisée pour servir les buts qui nous sont les plus chers.
Éviter une grande dispersion de nos forces nous apportera de meilleurs résultats.

- Une activité nous est nécessaire, essayons dans la mesure du possible de l'harmoniser à nos goûts, à nos besoins, à nos aspirations profondes.
Cette activité est le prolongement de nous-mêmes dans la vie des autres et avant tout dans la nôtre.

- Le moyen le plus aisé de conserver et de renouveler notre énergie est le sommeil, il faut donc être vigilant en ce qui concerne à la fois sa quantité et sa qualité.
Le sommeil est indispensable à la régénération des forces.

- Le sommeil ne peut pas être remplacé par quoi que ce soit d'autre.

- L'énergie peut aussi être renforcée par la distraction de l'esprit.

Apprenons à nous distraire vraiment.

4) - MODE DE VIE
- Il est important de bien connaître ses limites dans certains domaines.
Cela permet de ne pas prendre d'engagements dépassant ses possibilités, que ce soit dans le domaine affectif, ou dans le domaine matériel.

- L'esprit est important, car il n'est  rien sans 1e corps. Prendre soin de son corps est indispensable.

L'exercice physique nous aide à conquérir une discipline, une conscience de notre corps, il nous est nécessaire.

- L'alimentation a également un rôle primordial dans l'équilibre de notre vie et par là-même dans l'équilibre de notre comportement.

Cette alimentation doit tenir compte de nos besoins physiques, sociaux et moraux, mais elle doit être équilibrée.

- Dans la mesure du possible, il faut éviter au maximum les moyens artificiels susceptibles de nous apporter une stimulation ou un meilleur calme.
Cependant, lorsque ceux-ci sont nécessaires, il faut savoir les accepter, à condition que cela soit fait sous contrôle médical stricte.

- Il est important aussi de ne pas avoir honte de ses faiblesses ou de ses lacunes, il faut s'accepter tel que l'on est avant de chercher à s'améliorer.

5) - CHANCE
Il faut prendre sa vie au sérieux et ne pas confier à la chance le soin de l'organiser pour nous, ni compter sur cette chance hypothétique pour nous apporter ce dont nous rêvons.

Nous devons conquérir nos rêves par nous-mêmes.

La chance est un élément qui peut être le bienvenu, mais qui ne peut absolument pas être à la base de notre comportement.

Sachons cueillir nos chances avec le sourire, mais ne les laissons pas nous apporter la résignation. Sachons aussi aller au-devant d'elles, c'est à nous de les faire naître et de les rendre possibles.
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un grand merci à toi cap'taine gastrom pour tous ces bons conseils bien utiles mais pas toujours évident à mettre en fonction , malheureusement !

Beaucoup de points où nous avons une divergence.
Assez peu avec convergence .
Parfois un ton un peu trop péremptoire et/ou manichéen.
Ce n'est pas aussi facile et simple.